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Fiche détaillée de Dagger

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For'Other

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Dagger

ϟ MESSAGES : 563
ϟ INSCRIPTION : 16/03/2014


YOUR PONY
ϟ ÂGE: La trentaine
ϟ TALENT: La survie, Le maniement de la dague, la violence
ϟ LIEU DE RÉSIDENCE: Canterlot

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MessageSujet: Fiche détaillée de Dagger Fiche détaillée de Dagger Icon_minitimeDim 16 Mar 2014 - 22:52


L'histoire de Dagger suit le courant de celle que connurent nombre de jeunes poulains durant la Nuit Eternelle. Ayant pourtant vu le jour dans un monde ou le soleil brillait encore, la mort de Luna, et donc la chute de l'astre de lumière, alors qu'il approchait l’âge de raison, lui épargnât les ténèbres complets. Comme les autres jeunes poulains et nouveau-nés, il s'adapta à l'affreuse condition d'un monde ou la lumière n'était qu'un genre de songe lointain. Faiblement imité par des soleils aux allures de lampadaires. Dagger fut adoubé du don de nyctalopie. Mais cette particularité ne l'empêcha pas de rester un enfant dépendant de ses parents, mais s'ils avaient parfois du mal à le voir lorsqu'il s'éloignait de la lumière.
Mais l'enfant qu'il était alors le vivait toujours bien, il était un Terrestre, déjà grand pour son âge, fils d'une licorne un d'un pégase. (Hein?) Son père était un boulanger, élancé mais brut, à l'accent poussé et à la philosophie simple. Le genre de père aimant qui sanglote quand il apprend que son fils déteste le sucre, séchant ses larmes sur sa mane inutilement coloré, comme un vestige des temps ou les sourires brillaient sur tous les visages. Sa mère, elle, était déjà plus dans son temps, plus mélancolique, petite, mais un physique comme éthérée. Elle lui apparaissait comme un ange, dans sa mémoire, elle chuchotait plus qu'elle ne parlait la plupart du temps. Déjà, elle semblait percevoir le changement que subissait Equestria, l'harmonie ne régnait plus depuis des décennies. Mais ce n'était pas encore tout à fait l'époque des troubles pour ceux qui restait proche de la lumière... Cependant, elle, avait déjà cette trace que portait la plupart des habitants de l'époque, soit la mane uniforme de couleur, malgré une peau blanchâtre éclatante.
Dagger était un produit brut de sa génération. Il était fait pour son monde, son physique semblait, même à ses dix ans, plus apte à briser des portes qu'à faire des gâteaux. Épaules lourde, mane et peau sombre, uniforme. Seule une petite trace d'un vert éclatant rappelait qu'il faisait partie d'un monde où nous étions habitués à faire des arcs-en-ciel de nos sabots... Par contre, son mental était proche de celui de son père. Et Dagger ne concevait même pas que le monde était aussi noir dans le cœur des gens que dans leur regard.
Le monde d'Equestria Tale et sombre, et le rappel à l'ordre fut des plus sévère. Sept ans environ, il dine, rigole. Puis on tape à la porte, le père, malgré son air innocent et ses couleurs chatoyantes, est un adulte. Il avait vu ce que le monde pouvait réserver de pire, et il savait qu'à une heure si tardive, il n'était pas dépourvu de danger d'entendre toquer à sa porte.

Pourtant il se lève, et même si le regard de sa femme se fait méfiant, il se dirige vers la porte, non sans lui faire un genre de signe abscond que Dagger, alors surtout intéressé par sa nourriture, ne fait pas l’effort d’interpréter. Il ne s’agit alors pour lui que du bruit à une porte. Le silence qu’impose son père en partant lui pèse un moment, mais il ne semble pas ouvrir, comme s’il regardait plutôt par le loquet… Puis résonne un autre bruit, ce n’est clairement pas celui d’un toquèrent, c’est comme un crissement désagréable, un bout d’acier qui torture la serrure, une poignée que l’on violente. Tout s’accélère pour sa perception enfantine, son père recule dans la cuisine, intime avec des mots secs et clairs ce qui semble être des ordres, comme si ce n’était pas la première fois que cela arrivait. Dagger est déjà un grand gamin du haut de ses sept ans, presque de la taille de sa mère, mais elle le soulève comme s’il n’était qu’un petit nouveau-né, par la peau du coup.

On lui dit d’attendre, de ne plus bouger, de rester silencieux. Et déjà, ce mélange de peur sèche et paralysante l’envahit. Son père le repousse dans la cave, aux milieux de ses jouets d’enfants et de vestiges de multiple déménagement.

Les bruits qu’il entend ne lui évoque rien de construit. Il pense qu’on déplace les meubles, ils pensent que l’on soulève quelque chose. Puis vient le silence, sa paralysie est complète, la peur n’est plus là, mais Dagger reste aplati dans les ténèbres, maintenu à l’ordre par l’espèce de détresse que la lueur de panique qui avait brillée au fond du regard de son père. Il lui avait dit d’attendre, il n’avait pas froid, n’avait pas de raison de ne pas attendre.

Mais que se passait-il ?
Il ne savait plus très bien comment le temps se déroulât alors, il était incapable de dire si ce fut des secondes, des minutes, ou des heures qui s’étaient écoulées jusqu’au moment au une patte repoussa violemment l’entrée verticale de la cave. Paralysant sur place le poulain d’un sursaut contenu. L’être lui ressemblait, adapté aux heures sombres, d’une robe mate et à l’aspect décharné, visiblement affamé. Il tourna deux secondes, son regard passa sur Dagger, se ficha dans ses yeux verdâtres nettement. Il semblait si affamé ! Puis son regard coula, loin de lui.
Jamais Dagger ne fut capable de dire s’il l’avait vu et ignoré, ou s’il n’avait vu qu’une tache sombre là où il se trouvait. Mais il grogna un RAS, descendant sans même fermer la porte, avec un vacarme que Dagger percevait enfin dans toute son ampleur.

Des heures passèrent, nul doute, des bruits de tissu que l’on déchire, de meuble que l’on traine.
Et Dagger finit par s’endormir, il hésite pendant une autre journée entière, puis, poussé par la soif, sort de son trou.

L’endroit est sans-dessus dessous, plus de parents. Plus de nourriture dans le frigo, plus grand-chose. Il des traces sur le mur, sur le sol, mais à ses yeux, cela lui semble irréel. Il boit au robinet, et, épuisée, s’allonge sur le matelas, renversé en plein milieu de la pièce.
Alors, il respire, puis sent.
Sent l’odeur du sang.
L’odorat fin de Dagger perçoit aussitôt l’empreinte de ses parents dans cette odeur, plus vite que son esprit ne lui permit de s’y acclimater. « Le sang de mes parents a coulé ici » Pense-t-il. La mort lui était un concept étranger, mais l’idée qu’ils aient connu la souffrance ici fit aussitôt naitre dans le gamin une panique considérable, causant sa fuite immédiate de l’endroit. Sa panique fut-elle qu’il quitta Ponyville, quitta de loin les chemins et les sentiers. Partant le plus loin possible de cette odeur qui semblait le poursuivre. Partant jusqu’à un endroit où il n’y avait plus rien à sentir qui ne lui rappelle ses parents.

Le temps passe vite, quand le soleil ne se lève pas.
Le flanc de Dagger l’irrite, comme si quelque chose s’y gravait, mais il n’y pense même pas.
Il ne voit rien, pour lui, être plongé dans le noir était un sentiment qu’il avait oublié. La notion d’ « être aveuglé » ne lui était pas étrangère, mais pas familière non plus. Il ne savait pas très bien où il se trouvait, seul la certitude de devoir fuir de façon immanente sa maison lui importait, il ne voulait pas rester là-bas !

Mais ici, ou était-il ? Loin d’eux ? Certainement, mais loin du danger ? Rien n’était moins sur…
Il voyait mal, avait froid. Il sentait comme de la rosée sur ses épaules, de la terre autour de lui.
Quelque chose qui grognait entres les feuilles, quelque chose de gros. D’énorme. A la respiration lourde et à la démarche monstrueuse.

Dagger voyait, voyait affreusement bien cette image sortit d’un cauchemar, une de ses grandes bêtes que les parents vous décrivent sur le seuil du lit, à la peau écorchée et cuirassé, aux griffes ternes et acérées. A la figure sombre et bavante. Mélange d’ours et de cauchemar. Dagger fut envahi de la certitude que c’était affamé, en chasse, même. Prêt à dévorer quoique ce soit qui se trouverait sur son chemin.

Soit, par définition, lui-même.
L’haleine lugubre le frôla, il était pétrifiée, murmurant des prières entre ses lèvres, priant pour que cet enfer cesse.
Et il cessa.
L’animal s’éloigna.
Et à son flanc, brillait sa Marque.

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