Light Stardust
Le personnage
Nom : Light
Age (Humain) : 28 ans
Sexe : Masculin
Race : Pégase
Cutie Mark : Un croissant de lune, des nuages pourpres et des gouttes de pluie.
[X]Talent : Light est capable de décomposer les odeurs et de les reconnaître ; s’il les a déjà senti, bien sûr. Son odorat est par conséquent particulièrement affûté, son museau dénichant parfois des senteurs très éloignées.
Milieu social : Aisé sans être bourgeois. Disons qu’il n’est pas dans le besoin.
Métier : Collectionneur et vendeur d’encens. Officieusement, supposé diriger une secte nommée Cupidon
- Détails sur Cupidon:
L’organisation se compose d’à peine une vingtaine de poneys, tous quelque peu sectaires. Leur but est de propager l’amour et la bonté à travers Equestria, en vénérant l’harmonie perdue. S’ils ne paraissent pas si suspect dans leurs actes, leurs discours le sont davantage ; insistant lourdement sur la confiance en autrui, les sentiments et les valeurs comme la noblesse ou la joie, la plupart passent pour de vrais fanatiques. Qu’ils sont.
Ils ont rédigé ce qu’ils appellent le Livre Saint, exécutent des prières au soleil pour que la lumière perdure dans le cœur de leurs prochains, et possèdent divers rites, allant de l’initiation à l’anniversaire de mort des Mane 6.
Cupidon se compose d’un Cercle de 4 poneys et d’un Guide. Le Guide est le chef officiel et le symbole de l’organisation : il montre l’exemple et prêche la bonne parole parmi les siens, guidant les nouveaux venus. Le Cercle agit comme un conseil et prend les décisions quant aux prochaines actions ; il assument aussi la fonction de débattre des évolutions des différents membres, rôle normalement approprié au Guide.
Les actions de Cupidon consistent surtout à aider les autres et partager des valeurs à l’oral. Certains tentent bien de lâcher des discours en pleine rue, mais peu les écoute et nombreux sont les poneys qui les évitent. Bien que le QG est basé à Ponyville, les membres sont dispersés dans les trois villes principales d’Equestria.
Lieu de résidence : Ponyville
Personnalité : Light. N’est-ce pas la pire ironie pour un poney seul et toujours caché dans l’ombre ? Qu’il déteste ce nom. Oh, oui, qu’il le hait… Un nom si éloigné de
sa vérité. Celle qui s’est choisie. L’avis des autres… Cela ne l’a jamais intéressé.
Sombre, avec un léger sourire. Light est mystérieux. Son regard dévisage sans cesse les autres, comme s’il cherchait à les transpercer. C’est en partie vrai… Il n’aime pas les gens. Ou plutôt, il n’aime pas les poneys. A commencer par lui-même. Égoïste, il est plutôt le genre d’étalon à penser d’abord à ses intérêts et à sa sécurité. Non pas qu’il ne soit pas capable de faire preuve de compassion. Elle doit être là… Quelque part. Light n’est pas quelqu’un de mauvais, dans le fond. Mais ce fond est loin, très loin au fond du gouffre, noyé sous une épaisse couche d’angoisse, de peur et de fausse estime de soi.
Le pégase a toujours l’air confiant, et sûr de lui. Il ne doute jamais de ses actions, en revanche, il doute souvent de ses sentiments, malgré ses tentatives pour cacher cette partie sensible dont il a horreur. Hypocrite, il saura vous sourire, éventuellement vous aider, et parfois même rira à vos plaisanteries, avant de se mordre la joue en vous méprisant de tout son être. Ce qu’il déteste le plus, chez les autres… C’est qu’ils ont tous quelque chose qu’il n’a pas.
L’envie, la solitude. Ses deux plus grandes faiblesses. Car malgré son attitude, malgré sa haine, Light se sent profondément seul. Il cherchera sans cesse la compagnie des autres, qu’il méprise pourtant. Pour dissimuler son besoin d’autrui, il camouflera tout sous couvert de bassesses, allant parfois jusqu’à inviter dans sa chambre des poneys et des juments prêts à s’offrir à lui, sexuellement ou non, cherchant dans leurs étreintes l’affection qu’il lui manque avant de les renvoyer avec méchanceté. Froid, glacial ; lorsqu’il ne rit plus, lorsqu’il culpabilise de ses actes triviaux et tente de se mentir en se disant qu’il fait ce qu’il faut, le sourire tombera pour laisser place à une expression taciturne.
Peu de poneys connaissent cette face détestable et pitoyable de Light ; cette partie de lui qui passe son temps à se plaindre, perfider, et déprimer. Le Light que tout le monde connaît, c’est celui qui est altruiste, hautain, à la limite de l’insolence avec un grand sourire confiant.
Histoire :Qui se rappelle des premières années de sa vie ? Pas lui, en tout cas.
Quoique… Si, un peu. Il se souvient de la
lumière. Il se souvient d’une jument, sans se rappeler de son visage. Il se souvient de nuages blancs… D’autres enfants, d’un soleil, de jeux. De la crinière de sa mère. Le bonheur, la routine, les tartes aux pommes. Et il se souvient du noir total.
Il n’était encore qu’un jeune poulain lors de la mort de la princesse Luna. A cet âge, il ne comprenait absolument rien de ce qu’il se passait. Il ne comprenait pas, mais il ressentait. Ce froid soudain, cette nuit sans lune ni étoile, et surtout, l’absence de lumière. Les sourires s’étaient effacés, ses compagnons de jeux ne sautillaient plus sur les nuages. Sa mère ne le regardait plus. Allez, viens, on descend. On va voir la campagne, trouver un peu de chaleur, un peu de bonheur. Viens, je te dis. Et reste ici.
Elle ne revint plus jamais.
Qui aurait pu comprendre le désespoir dans le cœur d’une mère ? Qui aurait pu saisir la déprime qui s’abattait sur tous les êtres d’Equestria à 5 ans seulement ? Qui aurait pu prédire l’abandon, sans même que Light ne sache qui il était. Autrefois sans père, désormais sans mère. Le petit pégase erra un moment dans les rues de Ponyville, cherchant désespérément cette crinière si familière. Il marcha, couru, et marcha encore à s’en abîmer les sabots. La scène aurait pu être encore plus dramatique s’il avait plu. Hélas, aucune goutte si ce n’est les larmes d’un gamin affolé. Désemparé mais surtout affamé, le poulain se coucha sous une fenêtre de laquelle émanait une odeur délicieuse. Il soupira, sanglota. Et finalement, on vint lui ouvrir la porte.
Twist était un étalon au regard glacial mais avec un énorme cœur. Sans doute cherchait-il à oublier son malheur en essayant d’épauler les autres ; il aida Light à chercher sa mère. D’abord quelques jours, puis une semaine durant, et enfin, bien trop longtemps pour que chacun se souvienne du point de départ. Il fallait se rendre à l’évidence : le jeune pégase était seul. Twist se serra contre lui et tenta de le rassurer. « Je vais te présenter mes amis, nous serons ta nouvelle famille ! » furent les mots qu’il lui chuchota alors.
Dans une petite ruelle, une porte ne payant pas de mine ouvrait sur un curieux hall dont le plafond était fait de vitraux. Tout était soigneusement rangé. Ici, Light fit la connaissance d’autres poulains de son âge. Seul à ne posséder aucun foyer, il finit par vivre dans ce qui n’était d’autre que le QG de poneys pour le peu étranges. Chaque jour, ils lui apprenaient ce qu’était l’amour, l’amitié, l’espoir. Chaque jour, le museau contre sa fenêtre, contemplant le ciel d’un noir parfait, Light ne comprenait pas les valeurs qu’on tentait de lui apprendre. Les poulains qui l’accompagnaient lors des lectures ne semblaient pas saisir leur sens non plus. Lorsqu’ils sortaient tous ensemble, les enfants tentaient de le semer, le poussaient. Il n’osait plus essayer de voler sous peur des moqueries de ses camarades, et évitait de trop parler pour qu’on ne lui dise pas de se taire. Il était mal-aimé. Si bien que Light finit par ne plus jamais sortir des lieux dans lequel il avait établi son foyer.
Il n’avait jamais compris cette haine à son égard. Sans doute avaient-ils besoin de se défouler sur quelqu’un. Quelle meilleure cible si ce n’était un orphelin qui ne pouvait se plaindre à personne ? Pas même à Twist, qui lui répétait de pardonner et d’aimer. L’amour ne servait à rien. L’amour ne le sauvait pas.
Rien ne semblait vouloir le sauver. Et encore moins cette interminable nuit.
-- IN THEMIRROR, VIOLENCE STAGED TREMBLE WITHOUT HER EMBRACE.Plus il plongeait son regard dans le ciel noir, plus sa haine grandissait. Jusqu’à faire disparaître la moindre trace d’amour dont il était censé prêcher les préceptes.
Alors qu’il devenait un jeune et beau étalon, la lune et les étoiles ré-apparurent. Bien qu’il n’arrivait plus à percevoir la noirceur de son âme dans les cieux, Light sembla retrouver un semblant d’aspiration. Et avec, de l’ambition. Il était décidé à se hisser en haut de l’organisation, à se montrer, se faire respecter. Et se faire aimer ? Bête question. Pour cela, en aucun cas il ne pouvait y avoir de l’espoir.
Light devint plus assidu aux lectures, mit de nouveau le museau dehors, glissant quelques mots emplis d’amour lorsqu’il offrait son aide à autrui. Il se fit remarquer des dirigeants, notamment Twist, membre du Cercle. Il entreprit d’apprendre les préceptes de l’amitié aux deux jeunes nouvelles recrues à la place du Guide, et travailla plus dur que quiconque pour se hisser en haut de l’échelle. Il apprit seul à voler, se lançant du haut des toits jusqu’à enfin parvenir à décoller. Lors de ses moments de repos, le pégase appréciait brûler de l’encens. Grâce à un marchant itinérant, il avait réussi à trouver un moyen simple d’utiliser de la poudre qu’il dispersait sur des braises, dégageant une odeur agréable et relaxante dans sa chambre. Bientôt, il en collectionna des dizaines, compensant son manque de compagnie équestre par des poudres et bâtons de toutes sortes. Bien alignés sur une étagère.
Light n’hésitait pas à trahir ou embobiner son prochain pour atteindre ses objectifs.Il lui arrivait de créer des situations où, plus ou moins indirectement, il causait le malheur d’autrui pour ensuite apparaître comme un héro. Ce n’était jamais des choses graves ; mais peu importe leur gravité, ces actes n’étaient pas l’exemple même des valeurs qu’il était censé partager. Le pégase ne craignait rien, pas même la défaite. Il doubla ses compagnons, s’attira les faveurs de ses aînés et avança la tête droite. Accompli, sûr de lui, Light avait l’impression que rien ne pouvait stopper son ascension. Tout le monde le regardait. Oh, oui, tout le monde remarquait sa présence, sa prestance, son merveilleux visage.
Il ne tarda pas à brûler sous la haine des poneys qui avaient grandi avec lui. Littéralement.
Alors coincé contre un mur, deux de ses agresseurs l’attrapèrent, dans un excès de jalousie. Leurs yeux colorés semblaient bien sombres, et leurs sourires dénués d’amour. La joie qu’ils ressentaient n’avait rien de compatissant. Le pégase se débattit, et dans sa hâte fit tomber son brasero et ses braises, contre lesquels les poneys appuyèrent la face droite de son visage.
Rien ne pouvait effacer ce moment horrible de sa mémoire. La douleur, le bruit que provoquait les braises contre sa peau, et les ricanements intenses de ceux qui devaient être ses camarades. Il cria, pleura, hurla qu’on lui vienne en aide. Les secondes lui parurent durer des heures. Il avait beau essayé de se relever, sa tête, maintenue par ses agresseurs, demeurait au sol. Le temps semblait se ralentir, et lui, tentait de se repentir. Alors qu’il gagnait les faveurs des uns, il récoltait la fureur des autres ; ceux qu’il avait méprisé et utilisé pour parvenir à ses fins. Il se dégagea éventuellement, haletant. Sa vision de brouilla, sa tête devint lourde ; il sombra finalement, s’étalant sur le sol dans un bruit sourd.
-- IN THE MIRROR, ANGEL FACE WITH ANGEL HAIR IN AN ANGEL CAGE.Les poneys responsables de sa blessure furent naturellement exclus de l’organisation. Light ferma son cœur en même temps que son sourire s’éteignit. Malgré les soins qu’on lui avait apporté, sa tête restait blessée, balafrant son visage d’une énorme plaie. Le pégase ne se sentait pas le courage de parcourir les villes à la recherche d’un guérisseur talentueux. En avait-il seulement les moyens ? Sa beauté était bien moins ravagée que sa personnalité. Cette pensée lui arracha un sourire. Plus rien n’avait vraiment d’importance.
Cet événement accéléra cependant son ascension, et on le nomma Guide de Cupidon. Light se souvint encore de sa joie, de ses remerciements incessants envers Twist, dont le regard était toujours aussi froid alors que le pégase criait justice. Il avait atteint le plus haut rang au sein de l’organisation. Cette nouvelle réjouit quelque peu son cœur, mais ce bonheur fut de courte durée. Prêt à prendre ses fonctions, il se rendit rapidement compte des limites de son poste. Bien qu’on l’écoutait, ce n’était que par politesse. Son opinion n’était jamais pris en compte, et encore moins ses idées. Décider ? Hors de question. Seul le Cercle prenait les décisions. Le Guide n’en faisait pas partie : il était au dessus. Au-dessus… Et loin de tout. Il ne tarda pas à comprendre la punition qu’on lui avait infligé. Sans doute avait-il été trop naïf de croire que ses agissements étaient restés à sa discrétion. A cette place, il ne pouvait plus nuire ; il n’en avait plus besoin. Il ne pouvait pas aller plus haut. Il n’y avait rien à faire. Un chef sans pouvoir. Une figure sans avenir.
Aucune larme n’arrivait cependant à couler sur sa paupière blessée.
Plutôt que de se blâmer, il méprisa davantage les autres. Il rejeta la faute sur autrui, sur ses anciens camarades, sur ceux qui l’avaient aidé. Sur tout le monde. Il n’y avait aucune exception. Aucun poney ne méritait son amour. Et lui… Ne méritait l’amour de personne.
Il y a de cela trois ans, alors que sa tête était appuyée sur la fenêtre depuis de nombreuses heures, un événement dont il n’avait plus le souvenir se passa. Le soleil se leva. Ses yeux s’aggrandirent et l’espace d’un instant, il fut prit de panique.
Light réalisa alors que dans sa course ambitieuse, il en avait oublié le monde. Honteux, il descendit les escaliers, et ouvrit la porte. Il était temps de redécouvrir Equestria, en apprendre davantage sur les derniers événements. Puisqu’il était le maître officiel des lieux, il en profita pour le ré-aménager. Décidant de revendre les encens qu’il avait accumulé, et en profitant pour en acheter d’autres, il décida d’ouvrir sa boutique au rez-de-chaussée. Bientôt, un panneau apparu au pied de la porte, dans la petite ruelle. L’odeur d’encens se propagea dans toute la demeure.
Assis sur un énorme coussin, comme s’il était sur son trône, le faux prince régnait en maître sur son petit commerce. Pâle figure d’une organisation qui peinait à se faire connaître, un sourire mystérieux bientôt ne quitta plus jamais son visage.
« Bienvenue, étranger. Un peu d’encens pour revêtir un parfum d’amour ?... »Le membre
PUF : Tentacule.
Prénom : Myriam… Admirez l’originalité !
Age : (Obligatoire) 23 ans.
Sexe : Féminin aux dernières nouvelles.
Double compte ? Nope !
Comment avez-vous connu le forum ? Dodo m’a *subtilement* envoyé le lien sans dire un mot de plus. J’ai facilement compris le message (eh ! Pas bête ! Je veux un cookie !). u_u